agonia
english

v3
 

Agonia.Net | Policy | Mission Contact | Participate
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communities Contest Essay Multimedia Personals Poetry Press Prose _QUOTE Screenplay Special

Poezii Românesti - Romanian Poetry

poezii


 


Texts by the same author


Translations of this text
0

 Members comments


print e-mail
Views: 1694 .



Le temps serait ce qui ne passe ?
poetry [ ]
Descente vers Trieste…

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
by [felipe ]

2006-02-02  | [This text should be read in francais]    | 






Après tout, quel que soit l’ordre ou le désordre se peuvent recoller les morceaux. J’habite si près de la cathédrale que je ne puis en voir, les lundis, que les enterrements. Je travaille le samedi, à ce point que je pourrai croire que sur le parvis ne se déroulent que de noires oblations et jamais les flèches déflorant le chrême des nuages et les sens interdits.

Je tire les rideaux, je n’occulte pas les rives et je n’ai rien fermé. Je sais qu’il va pleuvoir et c’est moi qui fais tomber la pluie. Aux frontières les soldats attendent l’ennemi sur des side-cars d’opérette. Ils ne savent pas qu’il faudrait braquer les culasses mobiles des mitrailleuses de l’autre côté, mais désapprendre, personne ne sait. C’est une histoire pour demain qu’il faudra soulever comme une éclisse. Morsure peut-être. Beaucoup de morsures et d’éclisses soulevées.

Vous direz que le samedi n’existe pas. C’est le jour des mariages et des grandes constrictions. Descente vers Trieste… L’Adriatique ne sait rien des barbelés. IL y a toujours un anglais dans le paysage pour dire, en français dans le texte:

« C’est magnifique »

Talking about what : les menhorées du soleil se couchant. Je vais dire oui, pour le soleil, non pour les ablations. J’avance, je percute, je n’ai rien à vendre et cela vous rend étrangement désarçonnée.

Vous ne vous aimez pas beaucoup…

Je t’ai laissé parler, maintenant je pilote. C’est le temps d’avant. Rien ne présume, mais je me penche, je regarde les mots. J’ai mon diplôme d’exclus de l’université. Il y avait un rayon de plus dans le miel de Mallarmé :

« Ce que vous avez vu n’existe pas »

Si pourtant, il y avait une marche de plus dans l’escalier, je sais, je me suis empêtré dans cette dimension impossible de ce qui n’existe pas et qui le crie. Qui puis-je si tu ne lis pas les mêmes lignes que moi ?





.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii Home of Literature, Poetry and Culture. Write and enjoy articles, essays, prose, classic poetry and contests. poezii
poezii
poezii  Search  Agonia.Net  

Reproduction of any materials without our permission is strictly prohibited.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Privacy and publication policy

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites!